Au départ l’Association pour le Développement durable, par l’Agriculture Biologique, l’Education (ADABE), a été créée pour aider les familles au Mali dans le domaine agricole.
En 2016, des réunions thématiques ont été organisées en partenariat avec des associations de migrantes de France dont le thème était :
« Débattre sur les difficultés que rencontrent les jeunes en difficulté dont une majorité est issue de l’immigration dans leur scolarité et dans leur insertion professionnelle dans le but de mettre en place à cet effet, un réseau de parrainage ».
Ce débat a permis d’identifier les besoins existants de ces jeunes et de leurs parents par rapport à l’accompagnement scolaire.
De plus, grâce au diagnostic publié par « France Stratégie » en Mars 2015 nous avons pu voir à travers des statistiques que nombreux sont ces jeunes qui rencontrent des difficultés dues à leur milieu social.
- Un questionnaire a été mené par Adabe afin d’identifier les besoins existants au niveau de la commune de Villeneuve-La-Garenne, il a permis une rencontre avec les jeunes et ses parents.
- Une prospection réalisée le 22 septembre 2016 a permis à trois familles de solliciter l’association Adabe pour bénéficier d’un accompagnement pour leurs enfants.
- En 2015-2016, une formation qui avait pour thème « mettre en œuvre son projet associatif » a été suivi par les membres de l’association ADABE organisé par la mairie de Villeneuve-la-Garenne, afin de renforcer la capacité en gestion de projet associatif pour les associations de Villeneuve-la-Garenne.
En parallèle, dans son travail d’accompagnement scolaire, l’association s’est aperçue que certaines familles avaient du mal à inscrire leur enfant à l’atelier de soutien scolaire (à cause de son cout financier). C’est ainsi que ADABE s‘est mise à questionner les familles et voici le constat qui en découle : les familles rencontrent des difficultés financières pour faire leurs courses, notament pour acheter des produits variés ou encore des produits de marques. Ils se limitent aux principaux achats leur permettant de se nourrir, il n’y a pas de place pour les besoins « complémentaires » tels que des fruits, des yahourts, du fromage, des gâteaux et bien d’autres aliments.
En effet, ces réponses ont permis à l’association de prendre conscience qu’au-delà d’un besoin scolaire, les familles avaient également d’autres types de besoin, aussi bien matériel que financier.
C’est ainsi que ADABE a commencé à mettre en place une activité d’aide alimentaire, l’idée étant dans un premier temps, d’améliorer la prise en charge globale des familles (c’est-à-dire mieux intégrer l’aide alimentaire dans le parcours des personnes) et dans un second temps, de renforcer les liens entre acteurs associatifs.
